« Je n’ai pas eu peur » : le témoignage du parachutiste resté accroché au toit du Stadium avant Toulouse-Sale
Alors qu’il devait amener le ballon de la rencontre, le parachutiste s’est retrouvé suspendu au toit du Stadium de Toulouse. Le coup d’envoi de la rencontre a été retardé en attendant que les secours puissent lui venir en aide.
Il devait lancer un superbe 8e de finale de Champions Cup entre le Stade toulousain et les Sale Sharks. Il a finalement retardé le coup d’envoi à cause d’une énorme mésaventure. Ce dimanche, un parachutiste du régiment de Muret devait amener le ballon de la rencontre, jusqu’à ce qu’il soit déporté par un fort coup de vent. Il s’est retrouvé coincé sous le toit du Stadium de Toulouse. Suspendu dans le vide, seulement accroché par la toile de son parachute, le militaire s’est sans doute fait une énorme frayeur.
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— beIN SPORTS (@beinsports_FR) April 6, 2025
😲 Plus de peur que de mal, le parachutiste coincé a été sauvé par les pompiers ! pic.twitter.com/Xv6bpFzqDP
Immédiatement, tout le personnel des deux clubs et du stade s’est mobilisé pour tenter de le secourir. Ils ont notamment amené de nombreux mousses utilisés pour protéger les poteaux ou pour l’échauffement des joueurs. 20 minutes après l’heure du coup d’envoi théorique, le parachutiste était toujours accroché à sa toile. Un module gonflable a été apporté pour le protéger en cas de chute, alors que les spectateurs placés en dessous ont été évacués.
« Je suis resté calme »
Ce sont finalement les pompiers qui ont délivré le pauvre homme. Montés grâce à une nacelle et une longue échelle, ils ont récupéré le parachutiste, qui était accroché par les cordes de son parachute à une pièce métallique du toit. Soulagé et tout sourire, l’infortuné a été applaudi par tout le stade. Il a ensuite fallu remettre tout en place, replacer les spectateurs et permettre aux joueurs de s’échauffer à nouveau. Ils ont disposé de huit minutes avant de rentrer aux vestiaires pour, enfin, entrer sur la pelouse et lancer le match.
Au micro de France 2, après avoir remercié les sapeurs pompiers et le public, le militaire parachutiste prénommé Yannick a assuré qu’il n’avait pas eu peur : « J’ai vu que tout s’organisait autour de moi. Je suis resté calme. Je n’ai pas eu peur que le parachute se décroche car j’avais bien regardé, c’était bien accroché. »